Histoire

Je suis venue au monde le 14 mai 1994 dans le petit complexe médical de la ville de Rosewood, ville où j'ai vécu la plupart de ma vie. Mon père Byron et ma mère Ella m'ont toujours offert tout l'amour, la protection et une bonne éducation qu'ils avaient et qui est nécessaire à la construction d'un être humain. Je vivais des jours heureux, jouant en compagnie des petits enfants du quartier. J'ai d'ailleurs trouvé ma meilleure amie dans les aires de bac à sable ! En effet, dès l'âge de quatre ans, j'ai fais la connaissance d'Alison DiLaurentis, une jolie petite blonde qui m'emmenait dans toutes ses aventures dans les parcs pour enfants. J'ai grandi avec elle au même titre qu'avec mon frère Mike avec qui j'ai noué une très bonne relation fraternelle qui a duré toute notre enfance, avant que ce dernier ne fasse des siennes et qu'il rentre dans une sorte de crise d'adolescence. Je ne vais le cacher à personne, la relation fusionnelle que j'avais avec mon frère cadet me manque et me blesse au plus profond de mon être. Il n'était pas seulement mon frère, il était mon meilleur ami, mon allié et mon confident et le voir dériver de plus en plus chaque jours me fend littéralement le cœur d'autant plus qu'il reste insensible à mes remarques et que je reste impuissante face à ce changement brutal de personnalité. Malgré que j'ai perdu cette complicité avec Mike, Alison en revanche, était toujours la, fidèle à elle-même, m'épaulant dans les moments difficiles et me faisant entrer dans son cercle d'amies. Je pu rapidement découvrir de nouvelles personnes de mon lycée auprès desquelles j'avais des préjugés insignifiants et hâtifs : Pour moi, Hanna Marin était la bimbo, Spencer Hastings l'intello de service et Emily Fields la coincée. Je n'étais cependant pas le genre de personne à juger sur l'apparence ou la réputation, je savais qu'elles étaient souvent trompeuses, mais je ne sais pas pourquoi, l'effet d'arriver au lycée et d'être constamment en compagnie d'Alison me faisait parfois devenir mauvaise et me changeait en une personne que je n'étais pas. Je le remarquais au fil des jours et essayait tant bien que mal de m'éloigner de cette personne qui avait une mauvaise influence sur ma personnalité et mon caractère. Il était hors de question que je deviennes une bimbo comme elle, qui s'amuse à torturer ses semblables pour avoir de l'amour-propre qu'elle ne peut avoir que d'elle-même. C'est pourquoi je me suis rapproché d'Hanna, Spencer et Emily en laissant quelque peu Alison sur la touche. Je préférais nettement les valeurs simples de ces trois filles à la méchanceté et à la supériorité artificielle d'Alison. Nous formions toutes les cinq un groupe plus ou moins unies jusqu'à la disparition de la meneuse du groupe qui disparût sans laisser la moindre trace. J'avais beau me dire qu'il me restait mes autres amies du lycée, je n'arrivais pas à faire le deuil malgré le fait qu'Alison était parfois terrible avec nous quatre. Je ne pouvais pas me mettre dans la tête que mon unique amie d'enfance avait brutalement disparue sans me prévenir moi, qui était normalement l'une des personnes à qui elle devait tout dire et en qui j'avais une totale confiance. Voilà que mon amie avait disparut et je commençais à me remémorer quelques incidents remontés plus tôt, alors qu'Alison était encore vivante... Je me rappelais de cette journée, où nous mangions une glace dans la rue, voulant à tous prix échapper à Mona Vanderwaal qui nous courait après. C'est alors que nous avons emprunter une petite ruelle où se trouvait une voiture à l'arrêt. Je reconnus instantanément mon père qui embrassait une femme, mais qui n'était absolument pas ma mère. Je pu garder le secret pendant un certain temps, à le demande de mon père, essayant de préserver l'union fragile de notre famille qui ne cessait de se décomposer au fil des années. Je me remémorais également la soirée passée juste avant qu'Alison ne disparaisse dans les bois, à la fête que nous avions faites toutes les cinq, aux commérages que nous avions échangés, aux bouteilles que nous avions vidées et à la peur ainsi qu'a la tristesse que nous avions éprouvées le lendemain en remarquant que notre amie avait disparue...
Quelques semaines après la disparition de mon amie, je n'étais pas sortie de ma chambre, trop bouleversée par ce changement brutal et par ces événements traumatisants. Je n'allais plus au lycée, je ne répondais plus aux messages de mes amies et j'ignorais tout le reste du monde. J'étais enfermée dans ma bulle et je passais la journée à lire des romans sans cesse, livres sur livres, pendant des heures et parfois même pendant des jours. Mon père décida d'intervenir en nous proposant à ma famille et moi-même un voyage en Islande afin de renouer avec la personne que j'étais et de ressouder notre famille qui partait clairement en ruine. Nous partîmes le lendemain matin, à bord de notre petite voiture familiale en direction de l'aéroport le plus proche, emmenant avec nous tout le nécessaire pour un voyage d'une année complète. Ce voyage ne m'enchantait pas tellement mais au fil des semaines, je pu découvrir toute la beauté du monde, des verdures, des cours d'eau et de la campagne. Je fis également la connaissance de personnes qui ont comptées pour moi et qui m'ont aidées à retrouver la personne intègre que j'étais et à revenir à mes propres origines. Notre famille était plus soudé que jamais malgré le fait que mon père et moi partagions un lourd secret. Je ne vis pas l'année passer et c'est en un battement de cil que nous devions refaire nos bagages et retourner d'où nous venions. Les adieux avec mes nouveaux amis ont étés difficiles mais j'en garde de très bons souvenirs. Malheureusement, je n'ai toujours pas réussi à retrouver la complicité que j'avais avec mon frère, ce qui me peine encore beaucoup actuellement. Nous étions revenus à Rosewood et rien n'avait changé; la maison était toujours pareil, les voisins toujours les mêmes et Alison était toujours portée disparue. J'ai repris donc les cours au lycée de Rosewood et ai recroisé mes anciennes amies. Aucune d'elles ne semblaient s'adresser la parole et nous semblions toutes désunies. Un an s'était écoulé depuis la disparition d'Alison et je commençais à perdre l'espoir qu'elle ne réapparaisse. Quoi qu'il en soit, la vie devait continuer et je me suis inscrite dans une section littéraire afin d'améliorer mes connaissances en littérature et qui sait, peut-être en faire mon futur métier. En Islande, j'ai eu tout le temps de lire, mais j'ai aussi commencer à écrire des textes, des poèmes et des débuts de romans pour faire vivre ma propre imagination et faire partager mes rêves, mes envies et mon imagination avec les autres. Enfin, pour l'instant personne ne lit mes écrits, mais qui sait, peut-être qu'un jour j'aurai l'occasion de devenir un célèbre écrivain réputé et distingué... Je rêve de devenir écrivain depuis que je me suis rendu compte qu'écrire était aussi enjouant que de lire. C'est faire partager ses émotions, ce que l'on a au plus profond de notre être et je souhaite par dessus tout faire partager ma passion au reste du monde et également, je l'espère à mon futur mari et à mes enfants. Je n'ai pas de rêve vraiment inaccessible, malgré que je sis une rêveuse inconditionnelle, je rêve surtout de fonder une famille avec une personne que j'aimerais comme je n'ai jamais aimé personne et avec qui je pourrais vraiment être moi-même, sans jouer de rôle et en trouvant en cette personne l'ami, l'amant et le confident idéal. Mais pour le moment, je crois que je vais aller réviser pour mon examen blanc en attendant désespérément l'arrivée de mon prince charmant. ღ