Aujourd'hui c'était l'entraînement des cheerleaders. Tout excitée je me suis levée en allant vers ma salle de bain. Me brossant les dents je me coiffa, une queue de cheval bien droite puis j'enfila ma tenue de cheerleader, la tenue de la fierté et de la popularité. M'étant une touche de maquillage je descendis prenant mon sac de cours et le bacon qu'avait fait mon beau père. En prenant un jus d'orange il me fit un sourire et moi gênée comme d'habitude je lui rendis même si j'avais encore peur de lui et encore plus des garçons qui se trouvait au lycée. Marchant dans la rue pour aller jusqu'au lycée, tout le monde me souriait. A Rosewood j'étais l'exemple à suivre, la fille parfaite au air angélique et mignon. Arrivant au lycée, j'étais comme la mère rouge. Tout le monde s'écartée pour me laisser passer et j'aimais ça. Posant mes affaires dans mon casier je me suis dirigée vers mon premier cours.

La journée c'est passé tranquillement jusqu'à midi, c'était l'entraînement. En tant que capitaine, je devais être en avance. C'est en courant à toutes vitesses dans les couloirs que j'arriva sur le terrain. A peine échauffer je me suis mise à faire une lignée de toupie, saut et enfin grand écart en arrière. Enfin dans ma position j'entendis des applaudissement et des voix. Je me suis retournée et j'ai vue mes "élèves" applaudir. L'échauffement était assez rapide et on est enfin arrivée au moment ou je devais faire mon saut dans les airs. Lancée par deux filles assez musclés-qui partirent dans les vestiaires comme les autres pour faire une pose- je me suis lancée dans les airs. Je faisais un grand écart quand je vis le regard du nouveau me regarder. Déstabilisée je ne pouvais plus bougée et je suis tombée dans l'herbe. J'étais allongée et je le voyais arrivée en courant. J'étais ce que l'on peut dire gênée et perturbée.

Je ne pensais pas que ma journée aller être ratée. Ce garçon avait voulue me faire passer une mauvaise journée ? Et puis pourquoi m'avait il regardé ?Je suis peut-être belle, ça c'est sur mais pas autant pour me regarder chaque seconde. Peut-être qu'il aurait voulu regarder sous ma jupe. Rien que l'idée à la tête j'avais envie de le plaquer au sol et de lui en foutre une, ou deux, puis trois... Mais je devais reprendre mes esprits. Ce gars était étrange, même très étrange. Mais avouons le, qui n'est pas étrange à Rosewood ?

-Ça va bien ? Tu t’es fait mal ?

Oui sa se voyait, j'avais le nez qui saignée avec mon t.shirt déchirée au niveau du ventre parce que je m'étais pris l'arrosage électrique. Génial ! Je voulais lui enfoncer mon point dans sa gueule ! Mais le coatch me retrouva en sang, elle prit son haut-parleur et me cria :

-Rodfils !!Je ne sais pas ce qui t'es arrivée mais tu va direct à l'infirmerie avec le jeune homme qui est avec toi pour surveiller tes saignements !

Voilà à cause de ce salopard j'avais la honte international ! Toutes les filles sont sorties du vestiaires en me regardant avec un air inquiet, je me suis relevée en boitant, et merde j'avais la cheville casser ! Je croisa le regard du garçon et avec un léger coup de coude dans le ventre, je voulais lui en faire baver comme moi je venais d'avoir honte et mal. Regardant le garçon je partis en avançant rapidement jusqu'à ce que le coatch ne me voie plus je plaqua le garçon qui résistais un peu sur les casiers.

- De 1 : Je saigne et je me suis pétée la cheville à cause de toi !
De 2 : Le coatch risque de me virer si je ne peut plus bosser et de 3 : Je te hais !!

Je lui ais criais dessus tellement fort que j'ai dus partir en courant avec lui pour me cacher derrière une poubelle des couloirs avant que les profs nous remarques, on séchée des cours quand même !

-Rodfils !!Je ne sais pas ce qui t'es arrivée mais tu va direct à l'infirmerie avec le jeune homme qui est avec toi pour surveiller tes saignements !

Super, je venais d’arriver et voilà que je devais amener la plus belle cheerleaders de l’équipe car elle s’était fiat mais à cause de mon irrésistible charme. C’était beaucoup trop beau pour être vrai. Je l’aidai donc en passant un bras sous son bras à elle pour la supporter légèrement. Mais la miss n’avait vraiment pas l’air contente et puis elle commença à me crier dessus.

- De 1 : Je saigne et je me suis pétée la cheville à cause de toi !
De 2 : Le coach risque de me virer si je ne peux plus bosser et de 3 : Je te hais !!

-De 1 : Ouais, c’est de ma faute si je suis si beau. Non, c’est celle de mes parents ! De 2 : Ton coach ne te virra pas, j’en suis sur. Tu es de loin la meilleure pom-pom-girl que j’ai vu depuis 6 ans. De 3 : Tu ne devrais pas me juger ainsi, tu ne me connais pas. Et de 4 : Tu es magnifique.

Sur ses mots je lui fis un sourire charmeur et je continuai à avancer sans rien dire.

Spoiler:

J'avais toujours eu l'habitude de reporter ma colère, ma rage et ma peine dans ce sport qui pourrait m'aider. Il était d'une richesse folle, et il ne suffisait pas de juste secouer ses hanches avec des pompoms, savoir lever la jambe à plus de 90°, ni même de faire plus de trois flips arrière. Il me permettait pour moi d'être une autre personne, et non cette faible fille que je suis. J'étais riche, belle, populaire et aimer de tous, et il fallait que je me brise la cheville en regardant un garçon ...

-De 1 : Ouais, c’est de ma faute si je suis si beau. Non, c’est celle de mes parents ! De 2 : Ton coach ne te virra pas, j’en suis sur. Tu es de loin la meilleure pom-pom-girl que j’ai vu depuis 6 ans. De 3 : Tu ne devrais pas me juger ainsi, tu ne me connais pas. Et de 4 : Tu es magnifique.

Je ne bouges pas. Je reste debout devant lui. Je récapitules rapidement. Il se vante de sa beauté, il dit que je suis la meilleure cheerleader, il dit que je ne le connais pas, et il dit que je suis magnifique. J'ai le choix entre la première réaction : je souris et je suis cool et je le remercie, la deuxième, je le renvoie froidement balader. Je crois que j'ai choisi. Je commence a essayer de marcher sans lui.

- Merci, mais c'est pas avec tes mots tendres que tu m'attendriras pour me foutre à l'arrière de ta caisse pourrie ! Maintenant lâche moi les baskets, je vais aller m'étirer pour ne pas perdre ma souplesse !

Je vais pour avancer le pas évitant de croiser son regard qui m'a désarmais avant que je ne tombe au sol, la douleur au genoux brûlante. Je le plaque contre ma poitrine en voulant essayer de me relever, que fait-il ? Va t'il me laisser croire que l'espèce masculine n'a aucun coeur comme je l'a connais ?!